Proces-verbal de l’assemblee generale ordinaire
tenue à Lyon le vendredi 3 juin 2005
Assemblée générale 2004
Assemblée générale 2003
Réunion 2002
Réunion 2001
Réunion 2000
COMPTE-RENDU D'ASSEMBLEE GENERALE
Proces-verbal de l’assemblee generale ordinaire
tenue à Lyon le vendredi 3 juin 2005
L’assemblée générale ordinaire de l’Association pour l’Antiquité tardive s’est ouverte le vendredi 3 juin 2005 à 17h30 dans la salle de conférences du musée de la Civilisation Gallo-romaine, sous la présidence de M. François Baratte, président de l’association, devant 71 membres présents ou représentés. Le président présente d’abord les excuses des membres qui ont fait part de l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient d’assister à l’assemblée et qui ont envoyé un pouvoir.
Il donne ensuite lecture du rapport moral qu’il a rédigé.
Rapport moral
Chers amis,
En se réunissant à Lyon, l’Association pour l’Antiquité tardive se retrouve en quelque sorte à sa source, puisque c’est à l’occasion du XIe congrès international d’archéologie chrétienne qui s’était tenu à dans cette ville en 1986 qu’elle avait été créée. C’est à l’amitié de Gilbert Franck, qui comptait déjà il y a dix-neuf ans parmi les membres fondateurs, que nous devons de nous retrouver ici, dans ce musée, où nous accueille Jacques Lasfargues, qui nous accueillera demain aussi à St-Romain. Nous sommes nombreux dans cette assemblée à avoir éprouvé déjà, pour des réunions, des conférences ou des expositions, la chaleur particulière de l’hospitalité qu’il accorde à ses hôtes, et c’est toujours un vrai plaisir - ce soir encore bien sûr - que d’être en ces lieux. Que tous ceux qui ont contribué la réussite de ces journées reçoivent l’expression sincère de notre gratitude : au premier rang figure bien sûr l’ALSSAM, mais il faudrait bien qu’un jour Gilbert Franck nous explique combien de manifestations n’ont dû leur existence qu’à l’ALSSAM.
Nos remerciements s’adressent bien évidemment aussi au Conseil Général du Rhône, pour sa générosité. Nous savons parfaitement, tous, que la réussite de nos réunions annuelles se mesure pour une bonne partie à la convivialité qui y règne, et la contribution du Conseil Général sur ce point est essentielle, comme nous pourrons le mesurer très vite.
Sur un autre plan, essentiel lui aussi, notre gratitude va à tous ceux qui ont bien voulu prendre sur leur temps pour venir nous présenter, dans les séances scientifiques, leurs travaux, qu’il s’agisse de dossiers archéologiques en cours, ou de recherches sur les textes. Je me réjouis tout particulièrement qu’ici, à Lyon, un volet important ait été réservé, à l’initiative de Françoise Thélamon, aux textes, rappelant très opportunément que l’association, comme la revue Antiquité Tardive, à une vocation pluridisciplinaire.
Enfin soyez tous sincèrement remerciés d’être ici. Nos pensées vont évidemment vers ceux qui n’ont pu être ici ce soir, pour des raisons graves parfois, mais votre présence est un signe fort d’intérêt pour l’association, dont les réunions annuelles sont une des raisons d’être, puisqu’elles constituent un lieu d’échange privilégié. Vous le savez, puisque nous en avions décidé ainsi l’an dernier à St-Maurice, nous devrions nous retrouver l’an prochain, nombreux je l’espère, dans les Pouilles. Notre collège Giuliano Volpe nous a renouvelé son invitation : déplacement lointain, un peu complexe à organiser, mais je compte sur Thierry Rechniewski pour organiser avec son soin habituel, et son dévouement, cette réunion. Il est vrai que depuis Porec nous avons pris l’habitude de voyager au loin.
Venons-en maintenant à la vie de l’association durant l’année qui s’est écoulée. L’assemblée de Saint-Maurice avait vu des changements importants aussi bien au sein du Conseil d’administration que de l’organigramme de la revue Antiquité tardive. Les mois qui nous séparent de cette réunion ont vu la mise en œuvre des décisions qui avaient été prises, et que je rappelle : la direction de la revue est assurée désormais conjointement par Jean-Pierre Caillet et Jean-Michel Carrié, qui sont assistés par Brigitte Beaujard pour la rédaction : le volume 12, paru il y a quelques semaines, qui comporte en particulier les actes de la table-ronde sur les tissus qui s’était tenue ici même, à Lyon, au musée des tissus, est la première publication de cette nouvelle équipe. Celle-ci s’appuie sur une organisation matérielle elle aussi renouvelée, que j’annonçais déjà l’an dernier : beaucoup le savent ici, la Bibliothèque d’histoire des religions qui abritait dans ses locaux à la fois le secrétariat de rédaction de la revue, le secrétariat et les finances de l’association, a déménagé. Elle a quitté le premier étage de la Sorbonne et des locaux presque historiques pour les bâtiments de la toute nouvelle maison de la recherche de l’Université Paris IV, 28 rue Serpente : des espaces entièrement rénovés, plutôt bien équipés ; la bibliothèque est de nouveau opérationnelle, dans des conditions plutôt satisfaisantes grâce à un combat incessant mené en particulier par notre collègue Olivier Munnich. La situation est un peu moins satisfaisante, il faut bien le reconnaître, pour ce qui est de l’hébergement des membres du Centre. Il n’y a pas de bureau spécifique en tout cas pour l’association, et la revue était invitée à partager un bureau avec deux autres revues. Les conditions de travail menaçaient donc d’être difficile ; j’ai réussi toutefois à trouver un bureau ailleurs, dans le secteur que Paris-IV occupe à l’Institut National d’Histoire de l’Art, rue Vivienne, qui abrite désormais à la fois la rédaction de la revue et le secrétariat de l’association, dans des conditions assez satisfaisantes. La principale difficulté vient maintenant de la dispersion des locaux, et des déplacements qu’elle implique ; d’où une organisation un peu complexe, la gestion des comptes rendus par exemple, assurée par Claire Sotinel, restant rue Serpente. Il conviendra donc pour la rédaction et le secrétariat de l’association de régler quelques problèmes, comme celui des adresses postales à indiquer à nos correspondants. Mais le fonctionnement de l’association, qui vous touche directement, et la préparation de la revue comme celle du bulletin devraient se faire dans des conditions matérielles convenables.
Le déménagement qui vient d’être évoqué a eu toutefois quelques conséquences supplémentaires : dans la distribution des tirés à part de la revue, fabriqués cette année par notre éditeur Brépols, mais distribués par la rédaction ; les cartons sont arrivés à Paris en plein déménagement, d’où un retard mis à les distribuer. Retard également dans la diffusion du Bulletin qui vous est parvenu très tard : la cause en est tout à fait différente. C’est Brepols lui-même qui, à la suite d’un tirage défectueux, a renoncé à une première diffusion, et a fait refaire intégralement le Bulletin. Signalez-nous, nous vous en prions, si vous n’avez pas reçu encore ou revue ou bulletin, pour que nous puissions intervenir auprès de l’éditeur.
Je n’insisterai pas ici sur l’activité éditoriale, qui reste très soutenue : je lirai dans un moment, au nom de Jean-Michel Carrié, le rapport sur l’état des publications, la revue Antiquité tardive et les volumes de la Bibliothèque d’Antiquité tardive. Je rappellerai simplement dans ce rapport moral la parution du tome 12 de la revue, celui de 2004, et de deux volumes de la Bibliothèque, un en l’honneur de Noël Duval, l’autre consacré aux actes d’un colloque qui s’était tenu aux Etats-Unis, à Smith College, consacré à l’historiographie de l’Antiquité tardive. Le volume 13 de la revue est en cours de préparation : le dossier de fond est consacré à la vaisselle de bronze byzantine. En ce qui concerne la Bibliothèque, trois volumes devraient paraître, nous l’espérons, d’ici notre prochaine réunion : le livre d’Alexandra Chavarria sur la fin des villas dans la péninsule ibérique, celui de Mme Ludmila Kruchkova sur l’architecture chrétienne de l’ancien royaume d’Abkazie, et la carte de l’Afrique romaine, version révisée d’une partie de la carte de Pierre Salama.
En ce qui concerne le Bulletin, préparé par Thierry Rechniewski et moi-même, avec l’aide, en particulier, de Gisela Ripoll qui coordonne la partie bibliographique, nous le mettrons concrètement en chantier dès notre retour à Paris.
Toute cette activité éditoriale, toujours saluée favorablement par notre éditeur comme par les lecteurs, comme en témoigne la diffusion de la revue notamment, repose sur des finances saines, que gère Marc Heijmans, qui vous donnera lecteur du rapport financier. Je vous rappelle que l’association s’est assuré désormais les services d’un expert-comptable, coûteux certes, mais qui permettent une gestion plus sûre. Les droits sur la revue, versés par Brepols, représentent une rentrée de fonds sérieuse, mais il convient, je l’ai dit, de payer les honoraires de l’expert-comptable, et le CNRS a retiré désormais sa subvention à la revue, dans le cadre de sa nouvelle politique éditoriale. Le versement régulier des cotisations, sur lequel j’insiste chaque année, est indispensable : un rappel sera d’ailleurs prochainement adressé aux retardataires. Nous vous incitons vivement, en outre, à susciter davantage encore d’adhésions, qui n’augmentent pas assez, en dépit notamment des efforts notamment des responsables des sections étrangères que je remercie très vivement de leur engagement au service de l’association et de son rayonnement.
La conclusion de ce rapport ressemblera donc beaucoup à celle de l’an dernier : le problème matériel principal est bien celui des finances, toujours saines, mais qu’il faut maintenir. Sur le plan scientifique, le bilan, notre raison d’être, est réel, et largement reconnu en dehors de l’association. Celle-ci demeure vivante, mais votre concours reste indispensable pour que cette activité demeure, et que se renforcent encore les liens indispensables entre nous, sur le plan international notamment. Il appartient au conseil d’administration d’y veiller, mais aussi à tous les membres d’apporter à l’association un soutien dont nous vous remercions par avance.
Soumis au vote de l’assemblée, ce rapport moral est approuvé à l’unanimité.
Le président donne ensuite la parole au trésorier, Marc Heijmans pour la présentation du rapport financier.
Ce rapport sera en deux parties, juillet 2003–juin 2004 et juillet 2004–décembre 2004, pour tenir compte de la décision prise lors de l’assemblée générale de l’association de 2004 afin de faire coïncider dorénavant l’exercice avec l’année civile.
Bilan financier juillet 2003 – juin 2004
Recettes | Dépenses |
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Frais généraux
Cotisations 2975,00 | Frais postaux 1158,34 |
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Fournitures 459,13 |
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Frais CA et CR 934,00 |
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FIEC 281,80 |
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Divers 302,53 | Divers 1185,49 |
Revenus coupons 345,78 | Frais bancaires 2,10 |
car 290,00 |
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Réunion St-Maurice
Inscriptions 6201,80 | Frais d’encaissements 50,92 |
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Hébergement 4040,45 | |
Livret réunion annuelle 638,35 |
Publications
Subvention CNRS 2439,00 | AnTard 11 |
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Mise en page 2821,07 | |
Smith College 8557,76 | Voyage Lyon 60,90 |
Section américaine 200,00 | Achat volumes 1296,69 |
Subvention Chavarria 2000,00 | AnTard 14 |
Subvention TR Bordeaux 1500,00 | |
Droit 1e sem. 2003 7069,48 |
|
Brépols 2e sem. 2003 1487,64 | BAT 5 (mélanges Duval II) |
Mise en page 1525,00 |
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BAT 8 | |
Carte Salama 166,80 |
Total Recettes 31578,99 | Dépenses 24511,12 |
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Trésorerie au 30/06/2004
BNP 9188,93 |
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BNP Épargne 20092,04 |
CCP 4891,19 |
SICAV 27380,00 |
61552,16 |
L’année 2004 a été marquée par un certain nombre de modifications de la gestion financière de notre Association. D’abord, N. Duval a quitté ses fonctions au début de l’année, pour être remplacé par Éric Rebillard, qui, à son tour, est parti en été 2004 aux Etats-Unis pour occuper un poste de professeur à l’Université de Cornell. Le Conseil d’Administration de notre Association m’avait confié, lors de l’Assemblée générale de juin 2004, cette responsabilité ; avant de partir, E. Rebillard a mis en place la deuxième nouveauté, qui est celle d’un expert-comptable, M. Pierre Menier, qui contrôle avec moi les comptes. Enfin, il a été décidé l’année dernière de modifier le calendrier car l’exercice va désormais du mois de janvier au mois de décembre et non plus de réunion en réunion.
Lors de l’Assemblée générale de juin 2004, en l’absence d’un trésorier, il n’y a pas eu de bilan financier. Je présenterai donc ici deux bilans, d’abord celui de l’année 2003-2004, qui était encore sous la responsabilité de N. Duval et de E. Rebillard, puis mon propre exercice juillet - décembre 2004. La représentation des bilans a été largement inspirée par ce que N. Duval avait l’habitude de faire. En fait, le bilan strictement comptable n’est pas toujours facile à utiliser, mais il est à disposition pour ceux qui souhaitent le consulter.
En ce qui concerne le bilan de l’exercice 2003/2004, il faut être particulièrement reconnaissant à E. Rebillard d’avoir faire une mise au point très utile. Malgré ses efforts, il n’a pas été possible de retrouver l’origine d’un certain nombre de paiements, qui figurent dans le bilan sous le chapitre « divers ». D’autre part, il faut remercier Thierry Rechniewski pour son aide dans la gestion des cotisations.
Cotisations : Le total des cotisations perçues entre juillet 2003 et juillet 2004 se lève à 2925 €, et concerne 82 cotisations, 30 trisannuelles ; 8 étudiants. Ces versements concernent essentiellement l’année 2004 (76 cotisations), mais également quelques retardataires pour 2002 (3) et 2003 (20), et surtout des payements en avance pour 2005 (28) ou 2006 (18) et un cas exceptionnel pour 2007 et 2008. Ce chiffre est légèrement inférieur à ceux des années précédentes, sans doute aux changements de trésoriers ont compliqué quelque peu les relances.
Recettes financières : Les recettes financières correspondent aux revenus des coupons BNP, tandis que le compte Épargne a livré en 2003 303,96 €, soit en total 649,74 €.
Réunion : Pour la réunion annuelle, à Saint-Maurice et Martigny, le total des inscriptions se lève à 6201,80 €.
Publications : Quant aux publications, nous avons eu plusieurs subventions. À côté de celle du CNRS (2439,00), sans doute la dernière fois à cette hauteur, nous avons reçu deux subventions des États-Unis, une du Smith Collège (8557,76 €), destinée au financement du volume de BAT 6 (The Past before Us), tandis que la section américaine a versé 200 €, pour ce même ouvrage. D’autre part, nous avons eu une subvention de 2000 € du Centre MA de Paderborn destinée à couvrir les frais de mise en pages pour le volume d’Alexandra Chavarria sur la christianisation des villas espagnoles prévu (en espagnol) dans la collection (BAT 7).
Enfin, nous avons eu deux versements de droits de Brépols, 7069,48 €pour le 1er semestre 2003 et au 2e semestre 2003 encore 1487,64 €, soit en total 8557,12 € ; ce versement est assez important à cause de la vente du numéro 10 (2002), vendu à env. 550 exemplaires. Les autres volumes de la revue continuent à être vendus. Quant à la Bibliothèque, on peut compter une trentaine d’exemplaires pour BAT 1, env. 70 pour BAT 2 et 200 pour BAT 3, mais dont seulement la moitié est sujette à des droits.
Frais généraux - Les dépenses sont d’abord liées à des frais généraux de l’Association (affranchissement et fournitures), ainsi que les frais du fonctionnement de conseil d’Administration et notre participation à la FIEC. Ces frais sont supérieurs à la normale, mais il est probable qu’une partie des frais généraux soit à mettre au compte de la préparation de la réunion annuelle ou de celle des publications.
Réunion - Contrairement à la réunion de Lille, pour laquelle il a encore été nécessaire de payer des factures, la réunion de St-Maurice/Martigny a été dans l’ensemble bénéficiaire, ce qui a permis de rembourser des personnes qui finalement n’ont pas pu assister à cette manifestation. Cependant, comme on vient de signaler, il faut sans doute et ajouter des frais généraux, qui n’ont pas pu être détaillés.
Publications : Quant aux dépenses liées aux publications, la mise en pages à Lyon du volume 11 de la revue a coûté 2821,07 €, auxquels il faut ajouter un voyage sur place pour les dernières corrections et des affranchissements pour 160,90 €. Enfin l’achat des volumes pour hommages et échanges a coûté 1296,69 €.
D’autre part, nous avons versé une subvention de 1500 €, pour la préparation d’un colloque à Bordeaux organisé par Éric Rebillard et Claire Sotinel (économie et institutions religieuses de l’Antiquité tardive), dont les Actes feront le dossier du numéro 14 (2006) de la revue.
Pour la Bibliothèque, nous avons d’un côté payé la troisième des quatre tranches pour la mise en page du volume des Mélanges Duval II (BAT 5), réalisée à Bordeaux (1525 €) ; d’autre part, pour la préparation de la carte « Salama », en chantier depuis longtemps, nous avons financé cette année seulement 166,80 €.
On peut donc constater, ce qui est plutôt rare, que les frais liés à la préparation des publications sont entièrement couverts par les droits versés par Brepols. En total, l’exercice 2003/2004 a été bénéficiaire de plus de 7000 €, situation exceptionnelle due essentiellement à l’importance des subventions accordées durant cette année, mais qui seront, bien entendu, rapidement utilisés pour les publications pour lesquelles elles étaient destinées.
Bilan financier juillet 2004–décembre 2004
Recettes | Dépenses |
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Frais généraux
Cotisations 215,00 | Frais postaux 26,08 |
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Publications
Subvention CNRS 1000,00 | BAT 5 (Mélanges Duval II) |
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Mise en page 1525,00 | |
Droit Brepols | |
1e sem. 2004 6342,80 | BAT 6 (Past Before Us) |
NHA, Lyon (mise en page BAT 6) 1118,30 | |
BAT 8 (carte « Salama ») | |
Préparation du ms 319,00 |
Total des recettes 7557,80 | Total des dépenses 2988,38 |
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Trésorerie au 31/12/2004
BNP 13708,35 |
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BNP Épargne 20493,88 |
CCP 4941,19 |
SICAV 28177,00 |
67320,42 |
Cet exercice juillet - décembre 2004 est évidemment peu représentatif, car il ne compte que peu de mois et donc très peu de mouvements.
Les recettes sont formées par quatre cotisations, trois pour trois ans et 1 pour deux ans ; le total des membres à jour de leur cotisation à la fin de 2004 était de 150 env. Comme j’ai rappelé par rapport à l’exercice 2003-2004, il n’y a pas eu de rappel de cotisation.
On a eu un important versement de droits de Brepols, dû notamment à la vente du numéro 11 de la revue (495 ex.).
Enfin, nous avons encore reçu une subvention du CNRS de 1000 €, largement diminuée depuis l’année dernière, peut-être pour la dernière fois.
Dépenses
Les dépenses ont été minimes : quels frais postaux (26,08 €) et surtout des dépenses liées aux publications. À côté des frais liés à la préparation de la « carte Salama » (319,00 €), on a réglé la dernière tranche de la mise en page de BAT 5 (Mélanges Duval) (1525 €), sorti en décembre 2004, puis la mise en page du volume BAT 6 (1118,30 €), subventionnée en grande partie par le Smith College.
Ce semestre montre un bénéfice de près de 5000 € ; la situation financière est donc saine, mais il convient d’être vigilant, car il faut compter désormais avec une perte de subvention. Le CNRS n’a pas classé notre revue parmi celles qui méritent d’être soutenues par une version papier et menace donc d’arrêter ou de diminuer fortement la subvention. Pour 2005, il est toutefois probable que nous allons recevoir une subvention légèrement réduite (80 %). Au niveau des dépenses, nous aurons d’autre part des frais supplémentaires, notamment les honoraires de l’expert-comptable (1000 € HT). Et enfin, beaucoup de factures qui doivent être payées avec les subventions perçues en 2004 ne seront réglées qu’en 2005 et cette année risque fort d’être déficitaire. Plus que jamais, il faut être prudent sur nos dépenses, notamment pour la préparation de revues et des Tables Rondes qui en sont la préparation. Il est d’autre part nécessaire d’être plus strict sur les cotisations. On s’est en effet aperçu, en croisant nos fichiers avec ceux de Brepols qui plusieurs collègues y figurent comme abonné avec la réduction accordée aux membres de l’APAT, tandis qu’ils n’ont pas cotisé depuis longtemps. Avec Thierry Rechniewski, nous allons lancer des appels afin de ramener au berceau ces brebis égarées.
Enfin, dernière question qui reste posée est celle des « sections étrangères » et leur lien juridique avec l’Association. S’il s’agit de véritables filiales de l’Association, leurs comptes devraient apparaître dans le bilan du comptable et le Bureau en est responsable. En réalité, ce n’est pas le cas. Puisque les montants ne sont pas très élevés, sauf par la section italienne peut-être, ça ne pose pas de réel problème, mais il faut sans doute essayer de clarifier les choses.
Nous donnons ici, dans la mesure où nous disposons de l’information, un rapide état des comptes des sections étrangères à la fin de l’année 2004 ; je remercie les correspondants étrangers qui ont bien voulu me donner les renseignements :
La section allemande, gérée par Mme Jutta Dresken-Weiland, compte à la fin de 2004 env. 20 membres à jour de leur cotisation et disposait à ce moment de 847,70 €. Il faut noter qu’il y a encore beaucoup de collègues allemands qui cotisent en France, mais qui vont sans doute verser dans l’avenir directement en Allemagne.
Canada
La nouvelle section canadienne, créée à l’initiative de M. Geoffroy Greatrex, professeur à l’Université d’Ottawa, compte six membres à la fin de l’année 2004, plus notre correspondant lui-même, qui cotisait déjà aux Etats-Unis, avec 210 $ sur le compte.
La section espagnole, gérée par Mme Gisela Ripoll, avait 764,72 € en banque à la fin de 2004, pour environ 40 membres.
Quant à la section américaine (M. David Parrish), le solde était de 393,44 $ à la fin de 2004.
Soumis au vote de l’assemblée, ce rapport financier est approuvé à l’unanimité.
L’assemblée est levée à 18h30.